Le Gluten qu’en est-il?

La popularité des produits sans gluten a littéralement explosé au cours des deux dernières décennies tout autant que le nombre de vedettes qui en font la promotion. De produits « niches » avant les années 2010, les produits sans gluten font aujourd’hui parti des aliments « courants » au même titre que les produits sans lactose.

Autre phénomène, de plus en plus de gens adoptent ponctuellement un régime sans gluten pour faciliter la perte de poids.

Est-ce que les bénéfices et le bien-être proclamés d’une alimentation sans gluten sont bien réels ou s’agit-il d’une « autre » mode alimentaire qui finira par s’éteindre avec le temps?

Dans les faits, selon la documentation médicale, il y a une longue liste de symptômes et de maladies qui seraient causés par l’ingestion continue et permanente de gluten.

Il y a tellement d’informations qui circulent sur le sujet, certaines contradictoires, qu’il est facile de s’y perdre si on n’est pas soi-même un professionnel de la santé avisé sur le sujet. Regardons ensemble les concepts clés pour mieux saisir l’impact du gluten dans nos vies :

  1. qu’est-ce que le gluten?
  2. quels sont les symptômes associés à la consommation régulière du gluten de nos jours?
  3. où se cache le gluten ?
  4. pourquoi personne ne parlait de gluten il y a 50 ans?
  5. l’impact du microbiome sur les affections au gluten et le retour à la Vitalité.
  6. le lien entre l’intolérance au gluten et le développement de maladies chroniques et auto-immunes?
  7. Comment retrouver la santé et la vitalité grâce à un régime alimentaire sans gluten?

Tout d’abord, qu’est-ce que le gluten précisément?

Le gluten est une protéine naturellement présente dans certaines céréales, notamment le blé, l’orge et le seigle. Il agit comme un liant, retenant les aliments ensemble et ajoutant une qualité « extensible » – pensez à un habile pizzaiolo qui lance et étend une boule de pâte. Sans gluten, la pâte se déchirerait facilement.

Le gluten c’est une protéine extrêmement allergène. Une protéine c’est un ensemble d’acides aminés, des « blocs légos » dont le corps a besoin pour fabriquer les tissus, les os et assurer les fonctions vitales (respirer, produire des anticorps, produire de l’énergie, cicatriser, etc…).  Pensons à un collier de perles : chaque perle étant un acide aminé, un regroupement de perles constitue un « peptide » et un groupe de peptides sera une protéine.  Une protéine complexe peut aussi être formée de plusieurs protéines. Le gluten est composé de deux protéines : la prolamine et la gluténine.

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Le corps ne peut utiliser telles quelles les protéines ingérées, il doit d’abord les digérer entièrement i.e. défaire les liens entre chaque perle du collier (acide aminé). Ensuite, il utilisera les acides aminés « bruts » pour assurer les fonctions vitales. Pour couper les liens entre les acides aminés, il faut des enzymes (ciseaux). Ce qui est différent et exclusif avec les protéines de gluten, c’est que le corps est incapable de fabriquer l’enzyme requise pour digérer le gluten et le rendre sous forme d’acides aminés bruts. Le gluten est la seule protéine (végétale ou animale) que le corps ne peut digérer entièrement. Au mieux, le collier de perles sera réduit à de petits groupes d’acides aminés, les peptides. Incapable de digérer ces peptides complètement, le corps considère ces peptides comme des corps étrangers, i.e. comme une menace, d’où la cascade de réactions inflammatoires qui s’ensuit.  

 

Certaines personnes sont intolérantes au gluten tandis que d’autres sont hypersensibles au gluten. On parle de maladie cœliaque/allergies au gluten et de sensibilité au gluten non coeliaque (SGNC).

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De plus en plus d’articles scientifiques font un lien entre la consommation de gluten sans aucune manifestation de symptômes digestifs et des troubles mentaux sévères tel que l’autisme, la schizophrénie et des maladies inflammatoires chroniques.

Quels sont les symptômes associés à la consommation régulière du gluten de nos jours?

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Où se cache le gluten?

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Pourquoi personne ne parlait de gluten il y a 50 ans?

Il y a seulement 20 ans, les gens ne savaient pratiquement pas écrire le mot GLUTEN et aujourd’hui, il ne passe pas une journée sans qu’un article, blog ou un livre de recettes ne soient publié sur le sujet. Au milieu des années 2010, la science confirmait un lien direct entre la consommation régulière de gluten et certaines maladies chroniques inflammatoires et bon nombre de maladies auto-immunes. Conséquemment, de plus en plus de neurologistes réputés à travers le monde optent aujourd’hui pour une diète sans gluten comme premier traitement pour bon nombre de maladies mentales.

Mais qu’est-ce qui explique la croissance exponentielle et constante de maladies reliées au gluten? Pourquoi les gens sont-ils plus « malades du gluten » qu’avant?  Plusieurs facteurs contribuent à cette intolérance grandissante au gluten, voici les 3 facteurs ayant le plus d’impact :

  1. La génétique du grain de blé qui a été modifiée au début des années 80. Dans une perspective première de sécurité alimentaire mondiale, le grain de blé a été grandement modifié pour augmenter le rendement du grain et pour accélérer le temps de levage et de fermentation. Jusqu’à tout récemment, le processus de panification s’échelonnait sur plusieurs heures, voire une nuit complète (12 hres). Les modifications génétiques apportées au grain de blé ont permis de faire passer le temps de levage de plusieurs à moins de 2 heures. En conséquence, les levures responsables du processus de fermentation ne peuvent plus « pré-digérer» les protéines du blé pour les rendre digeste à la consommation humaine. Peut-être avez-vous déjà entendu un(e) ami(e) raconter qu’au cours d’un voyage en Italie, il ou elle n’avait éprouvé aucun symptôme à consommer des pizza, pâtes fraîches, foccacia ou pâtisseries si délicieusement italiens? C’est un fait bien réel et il s’explique en partie par le fait que les italiens ont conservé un processus de panification traditionnel sur plusieurs heures permettant aux levures de « pré-digérer » les protéines du blé. L’autre facteur c’est que les pesticides (le fameux round-up de Monsanto et de Bayer) sont beaucoup moins utilisés en Europe qu’en Amérique du Nord.
  2. L’utilisation « outrageusement répandue » de pesticides et d’herbicides (cancérigènes) contribuent à augmenter la charge toxique (insérer un lien vers le blogue de detox ) jusqu’à l’apparition de la maladie.
  3. La charge toxique augmente à une vitesse foudroyante. Chaque individu est unique et naît avec un « potentiel génétique » le caractérisant non seulement dans l’expression de ses attributs physiques, intellectuels et mentaux, mais définissant également sa personnalité ainsi que le prédisposant à certaines maladies. L’exposition sans cesse grandissante et malheureusement permanente à des milliers de toxines environnementales (charge toxique) crée une pression énorme sur le système immunitaire dont le rôle est d’identifier, de filtrer et d’expulser ces toxines à l’extérieur du corps. Le corps humain a une capacité limitée à gérer les agents potentiellement dangereux (les toxines).  Selon la prédisposition génétique, exposé à une faible quantité de toxines, le corps sera en mesure de neutraliser les toxines et de les expulser. Mais plus l’exposition aux toxines sera fréquente (depuis le milieu des années 1990, cette exposition est permanente et mondiale!), plus le nombre de toxines sera élevée (l’environmental working group ewg.org prétend que nous sommes quotidiennement exposés à plus de 80 000 produits chimiques conçus par l’homme), plus l’effort exigé pour neutraliser et expulser les toxines sera élevé (charge toxique) – insérer un hyperlien vers detox- . Le système immunitaire ne fournira pas à la tâche, il s’épuisera et lentement et surement des symptômes divers apparaitront; l’inflammation s’installera jusqu’à devenir permanente et systémique (charge toxique maximale).

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Mais quel lien entre la charge toxique et le gluten me direz-vous? Le gluten étant un élément extrêmement allergène il requiert une attention particulière du système immunitaire lorsqu’il est consommé afin de le gérer de façon appropriée et éviter la manifestation de symptômes momentanés. Si la charge toxique maximale est atteinte, i.e. si la capacité de toxines que le corps est capable de gérer est atteinte, le système digestif, occupé à gérer les toxines, ne pourra pas gérer le gluten comme il le devrait et des symptômes de sensibilité au gluten apparaitront.

L’impact du microbiome sur les affections au gluten et le retour à la Vitalité.

Hypocrate, le père de la médecine « moderne » a affirmé il y a plus de 2000 ans que « Toutes les maladies débutent dans l’intestin », d’où son autre affirmation célèbre « Que la nourriture soit ta médecine, et la médecine ta nourriture ». La composition du microbiome, cet écosystème intestinal duquel dépend étroitement le système immunitaire (70% du système immunitaire dépend de la qualité du microbiome intestinal), s’est détériorée au cours des dernières décennies. Cette détérioration est due entre autres à :

  1. l’utilisation accrue d’herbicides, de pesticides et d’additifs alimentaires et de produits chimiques cancérigènes et/ou neuro toxiques dans les produits d’entretien ménager et dans les produits d’hygiène corporelle
  2. à l’érosion de sols causés par la monoculture et l’élevage de bétail destiné à la consommation humaine,
  3. à la détérioration de la qualité du régime alimentaire (mal bouffe, sucres raffinés, faible apport en fibres, etc..),
  4. une plus faible exposition qu’auparavant aux bactéries, virus, parasites « amicaux » : la composition des sols et de l’eau de consommation s’est grandement détériorée pour être aujourd’hui pratiquement dénudé de nutriments et minéraux en plus de contenir énormément de résidus toxiques de tous genres qui eux aussi contribuent à la charge toxique.

La composition du microbiome est un élément très important dans le traitement d’affections reliées au gluten.  Pour retrouver la vitalité et la santé via une alimentation sans gluten, il est crucial de veiller à reconstruire sainement l’écosystème intestinal.

Le lien entre l’intolérance au gluten et le développement de maladies chroniques et auto-immunes?

Parce que :

  • le gluten est un élément extrêmement allergène,
  • l’être humain ne possède pas l’enzyme requise pour digérer le gluten,
  • la « nouvelle génétique » du blé « moderne » favorise un processus très court de panification qui ne permet pas aux levures de « pré-digérer» le gluten pour le rendre digeste à la consommation,
  • la composition du microbiome (où 70% du système immunitaire réside) (lien vers article de detox) est hautement compromise par la somme et la nature des toxines environnementales auxquelles nous sommes exposés quotidiennement,

le système immunitaire est, de nos jours, lui aussi sévèrement compromis. Incapable de filtrer, isoler et expulser les toxines au nombre desquelles il faut maintenant considérer les protéines de gluten non digérées, le système immunitaire va considérer le gluten comme une menace et déclencher, après chaque ingestion de gluten (3-6 fois/jour), la réponse universelle à toute menace i.e. une cascade inflammatoire. Pour la majorité des gens, cette réaction inflammatoire sera « douce » et pour une période de temps sans symptôme i.e. tant et aussi longtemps que la charge toxique ne sera pas élevée. Au fil du temps, la charge toxique augmentera dû à la consommation fréquente et continue de gluten, l’inflammation deviendra chronique et la maladie s’installera. Dans certains cas, le système immunitaire sera à ce point compromis qu’il s’attaquera aux tissus normaux du corps d’où le développement de maladies auto-immunes.  

 

Comment retrouver la santé et la vitalité grâce à un régime alimentaire sans gluten?

Les tests pour diagnostiquer une intolérance au gluten sont inexistants au moment d’écrire cet article. Ceci dit, maintenant que nous connaissons les anticorps spécifiques aux divers peptides du gluten, des chercheurs s’affairent activement à mettre au point des tests diagnostiques efficaces et spécifiques pour identifier plus tôt que plus tard, la sensibilité au gluten non coeliaque (SGNC). Il faudra tout de même attendre quelques années avant que ceux-ci ne soient disponibles aux médecins traitants.

En attendant, une stratégie de plus en plus populaire et efficace, en cas d’inflammation chronique et/ou de maladies auto-immunes (je vous réfère à la liste de symptômes pré-citée), sera d’adopter un régime alimentaire sans gluten, pour une période minimale de 30 jours, incluant une supplémentation adéquate et spécifique (référez-vous à un professionnel de la santé instruit sur l’intolérance au gluten – attention, tous ne le sont pas!) et de voir si les symptômes réduisent ou disparaissent et si le niveau de vitalité augmente? Dans l’affirmative, la cause de l’’inflammation chronique et/ou de de la maladie auto-immune est fort probablement reliée à l’ingestion de gluten. Le retour à une vie normale, sans symptômes, peut prendre plusieurs mois; soyez confiants et patients!

Pour vous accompagner dans ce cheminement, surveillez la sortie prochaine de mon Programme Signature : « Vivre sans Gluten et Manger Gourmand », un programme unique et complet d’informations et d’accompagnement pour vivre normalement et savoureusement, sans gluten et sans symptômes.

 

 

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